Les Belges et l'argent: les retards de paiement explosent
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Le travail ne manque pas dans les sociétés de recouvrement de créances. Les Belges ont de plus en plus de dettes. Les sommes dues augmentent aussi.
Les sociétés chargées d'amener une personne à payer ses dettes appelées également sociétés de recouvrement de créances ont vu leur charge de travail exploser. En 2011, elles ont reçu 30% de missions en plus. "Cela indique que les créanciers font face à plus de retards de paiement. Leur réaction est de faire appel à des professionnels", explique Patrick De Bleser, de l'Association belge des sociétés de recouvrement de créances (ABR-BVI) qui communique ces chiffres.
Les sommes sont plus importantes
Le nombre de missions a augmenté de 32%, et leur valeur de 10%. Cela signifie aussi concrètement que les sommes dues sont plus importantes. Les dettes des entreprises envers des entreprises ont diminué d'en moyenne 1.385 euros en 2010 à 1.245 euros en 2011. Une tendance comparable se dessine pour celles des entreprises envers les consommateurs: de 1.290 euros en 2010 à 1.062 euros en 2011.
L'argent récupéré aurait servi l'emploi
Au total, les sociétés de recouvrement ont récupéré 171 millions d'euros en 2011 pour leurs clients, soit environ le même montant que l'année précédente. Selon l'ABR-BVI, ce statu quo reflète les difficultés de trésorerie des entreprises et un nombre accru de faillites.
Les 171 millions d'euros récupérés auraient été réinvestis dans l'économie belge, selon l'ABR-BVI. Cela aurait permis de garantir 3.000 emplois.
Par ailleurs, le nombre de missions a augmenté de 32%, mais leur valeur de 10% seulement. Les créances d'entreprises envers des entreprises a diminué d'en moyenne 1385 euros en 2010 à 1245 euros en 2011. Une tendance comparable se dessine pour les créances d'entreprises envers les consommateurs: de 1290 euros en 2010 à 1062 euros en 2011.
Au total, les sociétés de recouvrement ont récupéré 171 millions d'euros en 2011 pour leurs clients, soit environ le même montant que l'année précédente. Selon l'ABR-BVI, ce statu quo reflète les difficultés de trésorerie des entreprises et un nombre accru de faillites.
Les 171 millions d'euros récupérés auraient été réinvestis dans l'économie belge, selon l'ABR-BVI. Cela aurait permis de garantir 3000 emplois.
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